Sous l’effet de l’excitation sexuelle, les tissus érectiles de la verge se gorgent de sang. Celle-ci se dilate, s’allonge et durcit. C’est le moment où elle est la plus sensible. On dit qu’elle entre en érection. À ce stade, le prépuce se retrousse, laissant le gland en partie ou totalement dégagé. Chez certain·e·s, il faudra le dégager (et/ou le remettre en place plus tard) manuellement.
La courbe et l’angle d’érection varient énormément selon l’âge, le niveau d’excitation et surtout selon la personne. Cependant, que cet angle soit horizontal, vertical, en diagonal plutôt vers la gauche ou la droite cela n’a aucune importance ! D’ailleurs, pour la plupart, le pénis part un peu à droite, ou un peu à gauche.
Notes de l’illustratrice : 1. Ceci est un pénis un peu plus grand que la moyenne, puisque ma référence était un acteur porno ! 2. Bien sûr, les testicules bougent aussi en principe mais ça faisait trop de boulot 😉
L’érection peut également survenir en l’absence de tout stimulus sexuel, comme par exemple durant le sommeil. Pour en savoir plus sur ce qui provoque l’érection, c’est par ici.
Pendant le sommeil, le pénis vit sa vie ! Il entre en érection toutes les 80 ou 90 minutes environ, soit en moyenne 40 minutes par nuit. Ces érections nocturnes surviennent pendant les périodes de sommeil paradoxal, celles où se déroulent les rêves. Mais elles seraient sans lien avec des rêves érotiques. Un songe torride peut parfois être à l’origine d’une érection mais ce n’est pas du tout systématique. D’ailleurs, on peut aussi imaginer que les rêves érotiques sont déclenchés par la sensation de chaleur dans le pénis causée par une érection nocturne automatique.
On ne connaît pas vraiment les causes de ces érections, mais on suppose que les muscles situés à la base du pénis se relâchent tellement qu’ils laissent pénétrer du sang dans les tissus érectiles. La vessie pleine du matin pourrait également jouer un rôle en exerçant une pression sur la prostate. Ces « tumescences nocturnes » seraient un mécanisme d’entretien automatique du pénis.
PS : Ça se voit moins, mais le clitoris se gorge lui aussi de sang pendant la nuit, à la même fréquence que le pénis !