Le suivi avant, pendant et après l’IVG permet de s’assurer que tout se passe au mieux. Comme on l’a dit, on ne risque pas des séquelles sur le long terme à cause d’un avortement. En revanche, une IVG peut être douloureuse. En effet, l’IVG médicamenteuse provoque des contractions de l’utérus : c’est le même mécanisme qui provoque les douleurs pendant les règles. Ces contractions peuvent être plus fortes et plus longues que celles ressenties pendant les règles. Heureusement des anti-douleurs sont administrés, ou bien prescrits si on avorte chez soi. Lorsqu’on est dans un établissement de santé, il ne faut pas hésiter à réclamer des anti-douleurs, ni à réitérer la demande si la première prise n’a pas été efficace. Comme lors de toute intervention médicale, les professionnel-le-s de santé sont tenu-e-s de vous aider à vivre ce moment le plus confortablement possible. La personne qui vous accompagne peut vous aider à alerter les infirmier·e·s et à réclamer des soins en cas de douleur. Si vous êtes majeur·e, l’accompagnement n’est pas obligatoire mais peut donc s’avérer utile.
Dans le cas d’une IVG chirurgicale, on ne ressent aucune douleur pendant l’intervention grâce à l’anesthésie locale ou générale. Des contractions de l’utérus peuvent cependant avoir lieu après la procédure, et des anti-douleurs adaptés sont là aussi prescrits ou administrés.
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