Depuis quelques temps, la consultation gynécologique est remise en question, par les patientes et la libération de leur parole autour des violences gynécologiques, et par les soignants eux-mêmes… et c’est une bonne chose que ses pratiques restent questionnées, car elle reste nécessaire et importante pour toute personne en possession d’une vulve !
Quelques conseils pour se sentir plus à l’aise :
– la première fois (ou même après), tu peux venir accompagné·e (ami·e, partenaire, parent·e…).
– tu as le droit de refuser tout acte, ou de demander plus d’informations avant de donner ton consentement.
– l’examen gynécologique (c’est-à-dire un l’examen visuel et par le toucher de ton vagin et de ton utérus) n’est pas systématique, tu peux uniquement venir discuter. Et le frottis n’est nécessaire dans la plupart des cas qu’après 25 ans.
– tu peux poser toutes les questions que tu veux : pourquoi, comment, à quelle fréquence… Et si tu es mal à l’aise ou que tu ne comprends pas, n’hésite pas à le dire.
– tu as le droit de ne pas te déshabiller entièrement : l’examen des seins peut se faire en relevant simplement ton t-shirt, l’examen gynécologique peut se faire avec une robe ou un haut un peu long et sans sous-vêtements.
– n’hésite pas à changer de médecin (gynéco ou sage-femme) jusqu’à trouver le·la bon·ne. Si tu es LGBTIQ+, et que tu sens que le/la soignant·e est mal informé·e ou a des préjugés, c’est important de chercher quelqu’un d’autre, pour être suivie·e de manière adéquate.