La ménopause

Les femmes cis et toutes les personnes dotées d’ovaires cessent, à un moment de leur vie d’adulte (autour de cinquante ans en moyenne) d’être fertiles. Leurs règles s’arrêtent. Mais, concrètement, comment le corps et le mental vivent-ils cette période de changement, et la période qui suit ?

Selon l’Inserm, 80% des femmes [cis] subissent un symptôme autre que l’arrêt des règles, et un quart se plaignent d’une baisse de qualité de vie due à un trouble associé à la ménopause. Toutefois, ce n’est pas un changement soudain : on passe d’abord par une période de transition, pendant laquelle on remarque (mais pas toujours) des symptômes divers (syndrome prémenstruel plus marqué, bouffées de chaleur, maux de têtes, prise de poids, troubles du sommeil) ainsi qu’une irrégularité des règles.

La ménopause est due à une chute de la production de progestérone et d’œstrogènes. Ces hormones ont un rôle très important pour la fonction reproductrice, dans l’ovulation et le cycle menstruel, et jouent également un rôle dans la fonction sexuelle. La privation de ces hormones, surtout des œstrogènes, peut entraîner une sécheresse vaginale et des douleurs pendant la pénétration.

 

C’est pourquoi cette période nécessite souvent des adaptations du mode de vie et des pratiques sexuelles : parfois moins de pénétration, plus de lubrifiant. Bien que la libido puisse diminuer à ce moment-là, les personnes ménopausées peuvent continuer à avoir une vie sexuelle riche et épanouissante pendant de longues et nombreuses années.