Se faire dépister, c’est faire des analyses sanguines, ou des prélèvements, pour savoir si on nous a transmis une IST (infection sexuellement transmissible). C’est important de le faire assez régulièrement à partir du moment où on fait du sexe, même protégé par des capotes et/ou digues dentaires. En effet, ces méthodes ne sont pas infaillibles, on peut se transmettre des infections par le sexe oral et par le toucher, et en plus certaines IST ne provoquent pas de symptômes. La fréquence des dépistages dépend de l’activité sexuelle : si on a plusieurs partenaires ou qu’on a pris des risques avec des rapports non protégés, il est impératif d’en faire souvent (au moins une fois par an). Agir vite, et donc se faire soigner le plus tôt possible, permet souvent d’éviter toute complication. Ça évite aussi de contaminer des partenaires sans le savoir. Un délai de 6 semaines après une prise de risque est néanmoins à respecter, pour éviter des tests faussement négatifs car prématurés.
On peut aller dans un CeGIDD (Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des IST) : par exemple, à Strasbourg il est situé dans le Nouvel Hôpital Civil, et est accessible sans rendez-vous. On peut s’y faire tester, par une prise de sang, par un prélèvement vaginal, par une analyse d’urine, par un examen du sexe, ou encore un prélévement buccal ou anal, selon les cas. C’est aussi un lieu où l’on peut poser des questions sans crainte, parler de sexualité, de contraception, etc. avec des médecins spécialistes. C’est gratuit et anonyme ; pas besoin de papiers d’identité ni de sécurité sociale.
On peut aussi se rendre dans un centre de planification (gratuit et anonyme même pour les mineur·es), ou directement chez un·e médecin qui pourra faire une ordonnance pour une analyse en laboratoire.
Pour le VIH, il est aussi possible de se faire tester dans certaines associations ou même grâce à un autotest acheté en pharmacie.