On entend souvent que “le viol, ce n’est pas du sexe”. Effectivement, un viol n’a rien à avoir avec une relation sexuelle entre des partenaires enthousiastes et consentants, un viol a bien plus à voir avec la violence et le besoin de domination que l’excitation sexuelle de l’agresseur·se.
Cette phrase est utile pour déconstruire la notion qu’un viol serait forcément commis par un·e pervers·e sexuel·le avec des pulsions incontrôlables, ou encore que dans de nombreux cas un viol n’est qu’un “dérapage” de la part de quelqu’un·e qui ne s’est pas rendu·e compte de ce qu’iel faisait.
Cette vision binaire explique peut-être en partie qu’on ait mis si longtemps (et encore, ce n’est toujours pas acquis) à reconnaître la réalité du viol conjugal.
Le viol, ce n’est pas du sexe, mais un viol peut ressembler à toutes les autres fois où vous avez fait du sexe : dans le même contexte, avec la même personne, les mêmes actes…
Le viol, ce n’est pas du sexe, mais parfois pendant un viol, la victime peut ressentir de l’excitation sexuelle, voire même du plaisir, sans que ça remette en cause la violence de l’acte.
Le viol, ce n’est pas du sexe, mais ça a des conséquences sur la santé sexuelle de la personne victime.
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