Ce tableau célébrissime en a choqué plus d’un·e. Il a été peint en 1866, sur commande d’un diplomate turco-égyptien installé à Paris, Khalil-Bey. La peinture faisait partie de la collection érotique de ce dernier.
L’identité du modèle est un mystère qui passionne le grand public comme les historien·ne·s de l’art, et rien n’est sûr à ce jour. Ce pourrait être Constance Quéniaux, 34 ans, danseuse à la retraite, philanthrope, maîtresse de Khalil-Bey.
En 2014, Deborah de Robertis, une performeuse, pose devant le tableau dans le Musée d’Orsay, nue, les jambes écartées… avant de se faire chasser par les gardiens du musée et la police. L’action, très médiatisée, a ajouté un scandale de plus à l’histoire de ce tableau.
Ce tableau est-il pornographique ? Facebook répondrait oui, puisqu’il le censure. Mais les experts ont tranché : non, grâce à ses qualités plastiques, qui lui permettent d’accéder au statut de chef d’œuvre. Ouf !
Vous pouvez aller l’admirer au musée d’Orsay, à Paris.