Le syndrome prémenstruel (très bien documenté sur le compte Instagram @spmtamere) ou même le trouble dysphorique prémenstruel peuvent être violents pour certain·es d’entre nous et amener leur lot d’anxiété, d’insomnies, de douleurs, de crises de larmes, de fringales…
Les hormones – entre autres l’œstrogène et la progestérone – jouent un rôle sur nos humeurs. L’œstrogène peut nous rendre plus résistant·e au stress, plus enclin·e à rechercher la compagnie des autres, socialement et-ou sexuellement. La progestérone, elle, peut nous rendre plus sensible aux tensions et à nos propres émotions négatives.
Avant et pendant l’ovulation, les niveaux d’œstrogène sont au top : on est donc en principe plutôt relax, sociable et excité·e. Puis, après l’ovulation, les niveaux d’œstrogène chutent et ceux de progestérone montent : c’est là que le SPM débarque (source : pussypedia.net, cette merveilleuse encyclopédie de la vulve en anglais et espagnol).
La pilule combinée (contenant à la fois de l’œstrogène et de la progestérone) peut donc avoir des effets bénéfiques sur le syndrome prémenstruel et la dysphorie prémenstruelle. Attention à ne pas la confondre avec la pilule progestative qui ne contient, comme son nom l’indique, que de la progestérone.
Bien sûr, cet effet secondaire positif peut aussi être accompagné d’effets secondaires indésirables, certains très embêtants voire dangereux pour la santé. Donc comme toujours, on surveille sa santé, ses humeurs, et on essaie un autre moyen de contraception (hormonal ou non) si besoin.
Dans cet article, nous vous parlons des liens entre pilule et dépression, et dans celui-là, nous déconstruisons quelques mythes autour de la pilule.